Le Mas du Gua, hameau le plus peuplé de Saint Vincent d’Olargues, se situe à l’Est de la commune. Le ruisseau de Mauroul, de Cesso au Mas du Gua, fait limite avec Olargues. Le vieux pont, construit au XVIIème siècle, relie le hameau à la chapelle de Saint Martin des Œufs. Un chemin carrossable permet d’y accéder à partir de Cesso.
À proximité, une vieille bâtisse, aujourd’hui appartenant à un particulier, faisait fonction de monastère et abritait des moines espagnols. Quelques tombes abandonnées témoignent de leur présence. La légende raconte que ces moines avaient des dons de guérisseurs. Les gens du Mas du Gua y allaient se faire soigner, ce qui était mal vu des médecins d’Olargues qui les dénoncèrent.
Le pèlerinage à la chapelle a lieu le Lundi de Pâques. Lorsque le temps le permet, on y partage l’omelette pascale.
Si les noms des rues du hameau ravivent aux anciens des souvenirs, ils soulèvent auprès des nouveaux arrivants des interrogations. En voici quelques explications :
– La fontaine : on venait y remplir la carafe pour les repas. Une citerne ou un puits dans chaque maison servait pour les autres usages.
– L’aire de battage : on y dépiquait le seigle, cultivé sur les terrains alentours. Il était ensuite moulu au moulin au fond du hameau. Depuis la vigne, les cerisiers et les plantes aromatiques ont remplacé la culture du seigle.
– Place des pressoirs : comme son nom l’indique mais de nos jours, le bruit des voitures a succédé à celui des vieux pressoirs.
Aux abords de la route de Cesso, une vingtaine de maisons ont été construites. Le vieux village en compte autant, plus particulièrement des résidences secondaires.
Gourlaury se trouve dans la continuité du Mas du Gua. Pendant longtemps deux familles y habitaient. Elles sont 5 actuellement.
© Jean Azéma